Les discussions politiques continuent de faire rage en République démocratique du Congo (RDC). Après les rencontres avec les leaders de l’opposition et Adolph Muzito, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, poursuit ses efforts en invitant l’ancien Président Joseph Kabila à participer aux discussions. L’objectif de ces rencontres est d’analyser en détail le processus électoral en cours et de proposer des solutions.
Denis Kadima, dans sa correspondance à Joseph Kabila, souligne qu’il a déjà pris contact avec d’autres leaders politiques de l’opposition dans le même but. Il veut ainsi mettre en place un dialogue constructif et inclusif pour garantir un processus électoral transparent et équitable.
Le Front Commun pour le Congo (FCC), le parti politique de Joseph Kabila, a précédemment exprimé sa volonté de participer aux élections dans le respect des délais constitutionnels. Cependant, le FCC a posé certaines conditions, notamment la mise en place d’une équipe dirigeante de la CENI consensuelle et la désignation de membres dûment choisis par leurs composantes respectives. Ils insistent également sur la nécessité d’une Cour constitutionnelle indépendante et d’une loi électorale inclusive garantissant la transparence et l’égalité des chances pour tous les candidats.
Le FCC estime que le processus d’enrôlement des électeurs a été entaché de fraudes, d’amateurisme et d’un manque flagrant d’audit externe crédible, rendant ainsi le processus peu fiable. Ils soulignent des irrégularités telles que l’enrôlement de mineurs et le fait que certaines personnes possèdent plusieurs cartes d’électeur.
Face à ces préoccupations, le FCC a décidé de ne pas accompagner le Président Félix Tshisekedi dans ce qu’ils considèrent comme un hold-up électoral. Ils ont déclaré qu’ils ne participeraient pas à des élections qu’ils jugent frauduleuses et chaotiques, avec des conséquences dramatiques pour l’avenir de la démocratie et de la République.
Il reste à voir si ces discussions entre Denis Kadima et Joseph Kabila permettront de trouver un terrain d’entente et de garantir des élections libres et transparentes en RDC. Le processus électoral est crucial pour l’avenir du pays, et il est important que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif pour permettre une démocratie équilibrée et respectueuse des principes fondamentaux.