La situation sécuritaire et humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) continue d’inquiéter le vice-premier ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba. Lors de la clôture des travaux de la commission Défense et Sécurité de la 12ème Grande Commission Mixte RDC-RSA, il a dénoncé l’implication du Rwanda dans l’agression contre la RDC, tout en critiquant la passivité de la communauté internationale face à cette situation désastreuse.
Selon les données statistiques, plus de 370 000 nouveaux déplacés ont été enregistrés depuis décembre 2022, portant le nombre total de personnes déplacées à plus de 6,1 millions en RDC. La majorité de ces déplacements est due à des attaques et affrontements armés menés principalement par le mouvement du 23 mars (M23), soutenu par les Forces armées rwandaises dans la province du Nord-Kivu.
Jean-Pierre Bemba souligne que cette crise non seulement entraîne la désolation, mais freine également le développement tant attendu de la RDC et perturbe les projets du gouvernement. Il salue cependant le leadership et la volonté des présidents congolais, Félix Tshisekedi, et sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans leur coopération pour trouver des solutions aux questions de sécurité et de défense dans la région.
Malgré les défis géopolitiques, la coopération militaire entre la RDC et l’Afrique du Sud semble aller dans la bonne direction, selon Jean-Pierre Bemba.
Il est urgent que la communauté internationale prenne des mesures pour mettre fin à cette situation de crise en RDC. La paix, la sécurité et le développement de la région dépendent de la résolution de ce conflit. La RDC a désespérément besoin du soutien de la communauté internationale pour restaurer la stabilité et garantir la sécurité de sa population.
Il est crucial que les responsables internationaux prennent conscience de l’urgence de la situation actuelle en RDC. Les vies de millions de personnes sont en jeu et il est temps d’agir pour mettre fin à la violence et aux déplacements massifs de population.
Espérons que ces appels à l’action seront entendus et que des mesures concrètes seront prises pour mettre un terme à cette crise humanitaire en RDC. Personne ne devrait vivre dans la peur constante de la violence et de la destruction. La RDC mérite un avenir de paix et de prospérité, et c’est à la communauté internationale de soutenir ces aspirations.