Dans la province du Kasaï-Central, l’espace démocratique fait face à de sérieuses restrictions. Le mouvement citoyen LUCHA tire la sonnette d’alarme dans une déclaration récente. Selon eux, depuis l’arrivée du gouverneur John Kabeya Shikeyi, des actes d’intolérance politique, de vandalisme, d’agressions physiques, de torture, d’intimidation, d’arrestations arbitraires et même des émissions incitant à la haine se multiplient.
La LUCHA pointe du doigt un parti politique bien identifié, l’UDPS et ses alliés, comme étant responsables de ces actes. Face à ce recul de la démocratie et l’instauration d’un pouvoir totalitaire dans la province, la LUCHA condamne avec vigueur ces pratiques. Elle appelle le gouverneur John Kabeya au respect strict des normes démocratiques.
De plus, la LUCHA demande au ministre national de l’Intérieur de muter le commandant de la Police Nationale Congolaise (PNC) de la ville, le colonel John Mbela, en raison de son incapacité et de sa supposée complicité.
Face à cette situation préoccupante, la LUCHA annonce qu’elle mettra en place des actions d’envergure si ces recommandations ne sont pas prises en compte.
Il convient de rappeler qu’en décembre 2022, des militants de la LUCHA et de la Société Civile du Congo ont été violemment agressés par un groupe de personnes non identifiées lors d’une manifestation pour demander le début des travaux de la route Kananga-Kalambambuji.
La situation dans la province du Kasaï-Central est donc alarmante. La LUCHA, en tant que mouvement citoyen engagé pour le changement, appelle à la défense de l’état de droit et de la démocratie. Espérons que ses recommandations seront entendues et que des mesures concrètes seront prises pour mettre fin à ces restrictions de l’espace démocratique. Le respect des normes démocratiques est indispensable pour assurer un avenir meilleur pour la province du Kasaï-Central et pour la République Démocratique du Congo dans son ensemble.