Les défections se multiplient au sein de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le parti politique dirigé par Vital Kamerhe, vice-Premier ministre en charge de l’économie de la République démocratique du Congo. Alors que les élections générales sont prévues en décembre 2023, plusieurs députés nationaux ont choisi de quitter le parti.
Parmi ces défections récentes, on compte les députés Gustave Omba, Édouard Kyove, Amani Ngubiri et Grégoire Mirindi. Dans des correspondances adressées à la direction du parti, ces députés ont exprimé leurs raisons personnelles de quitter l’UNC.
Les réactions au sein de l’UNC sont empreintes de sérénité. Le porte-parole du parti, Me Alfred Maisha, affirme que ces défections sont le résultat du recrutement d’autres personnalités politiques dans le but de renforcer les chances de l’UNC aux élections à venir. Il déclare que ceux qui ont choisi de quitter le parti ont été devancés par d’autres candidats mieux placés sur les listes électorales.
Me Alfred Maisha souligne également que malgré ces départs, l’UNC reste représenté dans toutes les circonscriptions et conserve son équilibre. Il invite les membres du parti à faire preuve de bon sens et à revenir au sein de l’UNC, affirmant qu’il n’a jamais vu quelqu’un prospérer après avoir quitté le parti.
Cependant, il est important de noter que ces défections soulèvent des interrogations sur l’avenir de l’UNC et sa capacité à maintenir sa position politique en dehors du parti. Certaines personnalités politiques ont réussi à prospérer en dehors de l’UNC, ce qui remet en question la déclaration de Me Alfred Maisha.
En conclusion, les défections au sein de l’UNC mettent en lumière les tensions et les retombées politiques qui entourent les élections à venir en République démocratique du Congo. La capacité de l’UNC à se maintenir et à prospérer malgré ces départs reste un défi, et seule l’avenir dira si le parti sera en mesure de relever ce défi avec succès.