Le gouvernement du Québec a récemment décidé de ne pas envoyer ses athlètes ni ses artistes aux IXe Jeux de la Francophonie qui se tiendront à Kinshasa. Cette décision a été motivée par des raisons de sécurité. Seule une délégation de diplomates représentera le Québec lors de cet événement international majeur.
Cette annonce a suscité des réactions de la part d’Isidore Kwanja, directeur du comité national des Jeux de la Francophonie. Il a souligné que le Québec doit être vu comme une entité distincte du reste du Canada et que sa décision de ne pas envoyer d’athlètes ne remet pas en cause les mesures de sécurité mises en place par les organisateurs.
Il a également affirmé que le Québec sera tout de même représenté par cinq officiels lors des Jeux, démontrant ainsi son engagement envers cette manifestation culturelle et sportive internationale.
Malgré les assurances données par Isidore Kwanja concernant la sécurité, certains acteurs du secteur sportif et culturel remettent en cause les raisons avancées par le gouvernement québécois. Ils soulignent que d’autres gouvernements, tels que celui du Nouveau-Brunswick, ont confirmé leur participation aux Jeux de la Francophonie, ce qui remet en question l’argument de la sécurité avancé par le Québec.
Les Jeux de la Francophonie, qui se déroulent tous les quatre ans, combinent des épreuves sportives et des concours culturels. Ils ont pour objectif de mettre en valeur les talents de la jeunesse francophone dans différents domaines. Depuis leur création en 1989, ils ont été organisés dans plusieurs pays francophones tels que le Maroc, la France, le Canada, le Niger, le Liban et la Côte d’Ivoire.
Avec l’édition prévue en 2023 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, c’est la première fois que les Jeux seront organisés en Afrique centrale. Cette décision avait été prise lors de la 108ème session du conseil permanent de la Francophonie en juillet 2019.
Malheureusement, l’absence des athlètes québécois lors de ces Jeux risque de créer un vide dans la compétition et de priver les participants et le public d’un spectacle sportif et culturel encore plus riche et diversifié.
Il reste à espérer que malgré cette décision, les IXe Jeux de la Francophonie connaîtront tout de même un grand succès et permettront de célébrer la fraternité et la diversité de la francophonie à travers le monde.