Malgré les tensions persistantes entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, le président Félix Tshisekedi a récemment affirmé qu’il n’envisageait pas de rompre les relations diplomatiques entre les deux pays. Cette déclaration a été faite lors d’un entretien avec sa porte-parole, Tina Salama.
Félix Tshisekedi reconnaît la complexité de la situation et souligne l’importance de faire la distinction entre le régime du président rwandais Paul Kagame et le peuple rwandais. Il estime que rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda serait une mesure inefficace et injuste pour le peuple rwandais, avec lequel la RDC partage des liens historiques et économiques.
Le président congolais préconise plutôt une approche basée sur la pression diplomatique, qui semble déjà porter ses fruits. Il note qu’il y a eu une diminution des violences à la frontière entre les deux pays depuis le début de cette stratégie. Selon lui, les rapports des experts de l’ONU et la pression exercée par la société civile internationale témoignent de l’efficacité de cette approche.
Félix Tshisekedi insiste sur le fait qu’il privilégie la diplomatie et la dissuasion, plutôt que l’option militaire. Il explique que la guerre ne doit être envisagée qu’en dernier recours et que la RDC compte sur ses partenaires et la communauté internationale pour imposer des sanctions au Rwanda si ce dernier refuse de se retirer du sol congolais.
Le président congolais souligne également l’importance de la diplomatie, qui reste une nécessité même dans les contextes de tensions les plus extrêmes. Il prend l’exemple des relations entre l’Ukraine et la Russie, où malgré les tensions, la diplomatie continue de jouer un rôle crucial dans la résolution des conflits.
En conclusion, Félix Tshisekedi soutient une approche diplomatique dans les relations entre la RDC et le Rwanda, basée sur la pression internationale et la préservation des liens historiques entre les deux peuples. Il insiste sur le fait que la guerre ne doit être envisagée qu’en dernier recours et que la diplomatie doit rester une priorité pour résoudre les tensions entre les deux pays.