L’annulation des kermesses par le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, suscite une vive polémique dans la capitale congolaise. En effet, ces événements festifs, organisés par le président déchu de l’Assemblée provinciale, Godé Mpoyi, dans les communes de Kalamu et de Limete, étaient très attendus par la population.
Dans ses correspondances, le gouverneur Gentiny Ngobila a justifié cette décision en soulignant les nuisances engendrées par ces kermesses. Il évoque notamment la dépravation des mœurs, les nuisances sonores, les embouteillages et l’insécurité dans la ville. Selon lui, ces événements festifs ne sont pas en adéquation avec le développement et la quiétude de la capitale congolaise.
Cette annulation a provoqué une réaction mitigée de la part de la population. Certains soutiennent la décision du gouverneur et estiment que ces kermesses perturbent le quotidien des habitants. Ils espèrent que cette mesure contribuera à une amélioration de la qualité de vie dans la ville.
Cependant, d’autres voix s’élèvent pour critiquer cette annulation, considérant qu’elle porte atteinte à la liberté de rassemblement et à la culture festive de la population. Pour eux, les kermesses sont des moments de convivialité et de divertissement qui permettent aux habitants de se retrouver et de s’amuser.
La décision du gouverneur de Kinshasa met également en lumière les tensions politiques qui persistent dans la province. En annulant les kermesses organisées par Godé Mpoyi, Gentiny Ngobila semble vouloir affirmer son autorité et sa position de gouverneur.
Quoi qu’il en soit, cette affaire met en évidence l’importance de concilier le respect de l’ordre public et des normes de conduite avec le droit à la culture et aux rassemblements festifs. La gestion des événements publics dans la capitale congolaise reste un défi complexe pour les autorités, qui doivent trouver un équilibre entre sécurité, ordre et libre expression.
En conclusion, l’annulation des kermesses par le gouverneur de Kinshasa suscite des réactions contrastées au sein de la population. Cette décision vise à préserver l’ordre public et à améliorer la qualité de vie dans la ville, mais elle soulève également des questions sur la liberté de rassemblement et la culture festive des habitants. La gestion des événements publics reste un défi majeur pour les autorités, qui doivent trouver un équilibre délicat entre maintien de l’ordre et préservation des droits et des traditions.