La crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo continue de faire parler d’elle. Lors d’une conférence de presse conjointe avec le président sud-africain, Félix Tshisekedi a une fois de plus pointé du doigt le Rwanda comme étant à l’origine de l’instabilité dans la région du grand Kivu. Selon le président congolais, le Rwanda n’a jamais reconnu sa responsabilité dans l’agression de la RDC et continue de nier son implication malgré les preuves existantes.
Cette déclaration marque une escalade des tensions entre les deux pays voisins, qui ont déjà connu des périodes de conflit par le passé. Le président Tshisekedi a déclaré qu’il n’écartait pas la possibilité de négocier avec le Rwanda sur cette question, mais souligne que la situation actuelle ne permet pas la tenue de discussions entre les deux nations.
En ce qui concerne la force régionale est-africaine, le président Tshisekedi a critiqué son comportement vis-à-vis des accords et traités de paix. Selon lui, les contingents ougandais et kényan ont été impliqués dans des connivences avec les éléments du M23, permettant même la collecte de taxes dans les zones où ils étaient déployés. Des mesures ont été prises avec les dirigeants des pays concernés afin de remédier à cette situation d’ici septembre.
Il est évident que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC reste complexe, avec de nombreux acteurs régionaux impliqués. Les déclarations du président Tshisekedi mettent en évidence les tensions et les divergences d’opinions entre les pays voisins, ce qui rend encore plus difficile la recherche d’une solution durable pour mettre fin aux violences dans la région.
En conclusion, la situation dans l’Est de la RDC reste préoccupante et la responsabilité du Rwanda dans cette crise continue d’être un point de friction entre les deux pays. Il est essentiel de trouver des solutions pacifiques et de promouvoir le dialogue pour parvenir à une stabilité durable dans la région.