À Kinshasa, la peur et la psychose se sont emparées de près de 17 millions de ses habitants. La recrudescence des enlèvements dans des taxis et des taxi-bus, combinée à la présence de bandits urbains connus sous le nom de « Kuluna », a créé une atmosphère d’insécurité permanente dans la capitale de la République démocratique du Congo.
Face à cette situation inquiétante, le gouvernement provincial dirigé par Gentiny Ngobila a mis en place de nouvelles stratégies pour lutter contre ce fléau. Lors du conseil provincial de sécurité tenu le 4 juillet, plusieurs mesures ont été discutées et mises en œuvre pour éradiquer ce problème.
Parmi ces mesures, des postes de contrôle seront érigés dans toute la ville afin de traquer les criminels et d’assurer la sécurité des habitants. Des patrouilles mixtes, impliquant différents services de sécurité, seront également organisées pour renforcer la surveillance et la prévention des enlèvements.
De plus, la police a présenté au bâtiment de la territoriale 24 présumés kidnappeurs, parmi lesquels certains policiers. Cette action témoigne de la volonté des autorités de mettre fin à l’impunité et de poursuivre ceux qui sont impliqués dans ces actes criminels.
Ces nouvelles stratégies montrent que le gouvernement provincial est déterminé à faire face à cette menace grandissante et à rétablir la sécurité et la tranquillité dans la métropole. Cependant, il est important de noter que la lutte contre l’insécurité nécessite une approche globale et des mesures à long terme, telles que l’amélioration des conditions socio-économiques et l’accès à l’éducation, afin de s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène.
En conclusion, la mise en place de nouvelles stratégies de sécurité à Kinshasa montre la volonté des autorités de faire face aux enlèvements et de rendre la ville plus sûre pour ses habitants. Ces mesures, combinées à des actions à long terme, sont essentielles pour combattre efficacement l’insécurité et rétablir la confiance des citoyens.