Dans le flot de raisons de contestation du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC), l’opposant Martin Fayulu a soulevé plusieurs questions ces derniers jours. Il dénonce un manque de transparence, des soupçons de fraude et une opacité dans le processus. Ces préoccupations l’ont poussé à prendre la décision de se retirer provisoirement du processus électoral et de ne pas déposer de candidature pour son parti, jusqu’à ce que ses revendications soient prises en compte.
Dans son message à l’occasion de la célébration du 63ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, Martin Fayulu dresse un bilan dramatique de près de 5 ans depuis les dernières élections. Il souligne le recul du pays sur les plans sécuritaire, économique et social, ainsi que le non-respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Le leader de l’ECiDé dénonce également la partialité des structures impliquées dans le processus électoral, affirmant qu’elles sont tribalisées et dirigées par les fidèles du pouvoir en place. Il accuse Félix Tshisekedi de tenter de voler un deuxième mandat grâce à un dispositif de fraude mis en place. Martin Fayulu appelle alors tous les Congolais à exiger des élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées, organisées sur la base d’un fichier électoral fiable, audité par un organisme indépendant.
Le processus électoral se poursuit malgré les désaccords persistants entre les différentes parties prenantes. Un quatuor de l’opposition a récemment discuté avec Denis Kadima pour trouver un terrain d’entente et résoudre les problèmes de fond. Ils se sont mis d’accord sur certains points, tels que l’affichage des listes des électeurs, mais la question de l’audit externe du fichier électoral demeure en suspens.
Il est essentiel de lever les malentendus et de parvenir à des élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées en décembre prochain. L’audit externe du fichier électoral est une demande essentielle pour assurer la confiance dans le processus électoral.
Il est donc primordial que toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse des acteurs politiques, de la société civile ou de la population congolaise en général, s’unissent pour garantir des élections justes et équitables. Cela permettra de construire un avenir démocratique et stable pour la RDC.
Le chemin vers des élections transparentes et crédibles peut être semé d’embûches, mais il est essentiel de persévérer dans la recherche de solutions. La RDC mérite des élections dignes de ce nom, qui reflètent les aspirations et la volonté du peuple congolais.
En conclusion, la contestation du processus électoral en RDC soulève des questions cruciales concernant la transparence, la fraude et l’inclusion de toutes les parties prenantes. Il est essentiel de mener un audit externe du fichier électoral pour garantir la confiance et la crédibilité du processus. La résolution de ces problèmes est essentielle pour assurer des élections transparentes et justes en décembre prochain, afin de construire un avenir démocratique et stable pour la RDC.