La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est toujours préoccupante, avec la persistance de groupes armés tels que les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et le M23, qui occupent de vastes territoires dans la région. Les appels répétés des experts de l’ONU et des États-Unis pour que la RDC et le Rwanda cessent de coopérer avec ces groupes n’ont pas encore porté leurs fruits.
En effet, lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies à New York, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique auprès des Nations Unies, Robert A. Wood, a exhorté les forces armées de la RDC à cesser de collaborer avec les groupes armés, tandis que le diplomate américain a réitéré l’appel à l’endroit de Kigali pour qu’il retire ses troupes de la RDC et cesse de soutenir le M23.
Dans le même temps, les experts de l’ONU ont dévoilé des preuves supplémentaires du soutien de Kigali au M23, confirmant ainsi les craintes déjà exprimées par la population locale, la société civile et le gouvernement congolais.
La force régionale EACRF, créée en 2022 pour arrêter l’avancée du M23, a récupéré certains des bastions de la rébellion mais a du mal à faire face à la situation sur le terrain. C’est pourquoi Kinshasa a décidé de se tourner vers la SADC pour une solution plus globale à la crise dans la région.
Dans ce contexte, l’initiative diplomatique est la voie à suivre pour une éradication durable des groupes armés et pour traiter les causes profondes du conflit dans l’Est de la RDC, afin de garantir la paix et la stabilité dans la région.