Félix Tshisekedi, le président de la République Démocratique du Congo, a récemment fait une déclaration qui suscite de vives réactions au sein de l’agora socio-politique de la RDC. Dans son discours, il a affirmé qu’il n’a aucune leçon à recevoir de qui que ce soit en matière de la démocratie et du respect des droits humains. Une déclaration qui a été étrillée par le mouvement citoyen « Filimbi », qui milite contre la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l’homme.
Dans une réponse cinglante, le mouvement citoyen « Filimbi » a accusé le président Tshisekedi de recourir aux anciennes méthodes pour justifier la « répression systématique » exercée sur les militants de la société civile et les opposants. Ce mouvement pro-démocratie, qui exige le respect de la constitution de la RDC, a rappelé que les dictateurs ont en commun la particularité de se servir de la sûreté comme prétexte pour justifier la répression systématique et d’État sur leurs opposants.
La déclaration de Félix Tshisekedi a également soulevé un débat sur l’attitude de l’Église catholique. Le président a rappelé que l’Etat et l’Eglise catholique ont l’obligation et le devoir de collaborer et de marcher ensemble. Cependant, il a fait remarquer que l’église catholique devait rester dans ses missions de prêcher la paix et d’être au milieu des Congolais. Il a également souligné que l’église doit prêcher l’amour, l’unité et l’égalité plutôt que de s’immiscer en politique.
Dans l’ensemble, la réponse de « Filimbi » et les commentaires du président Tshisekedi soulignent la tension qui règne en ce moment en RDC entre le pouvoir et la société civile. Il semble que le mouvement de la société civile continue de se battre pour la démocratie et les droits de l’homme, tandis que le gouvernement cherche à maintenir l’ordre et à consolider son pouvoir.