Ce dimanche 26 juin 2023, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Au total, 171 bureaux seront ouverts afin de recevoir les candidats et candidates indépendantes, les partis politiques et les regroupements politiques désireux de participer à l’élection des députés nationaux. Cette opération de réception et de traitement des candidatures a débuté aujourd’hui est prendra fin le 15 juillet prochain, soit une durée de 20 jours. Les Congolais qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas encore été enrôlés pourront également se faire enregistrer au niveau de chaque bureau.
Le président de la CENI, Denis Kadima, a également encouragé les partis politiques et les regroupements politiques à assurer la promotion du genre, en alignant au moins 50% de femmes sur leurs listes de candidature.
Par ailleurs, des rencontres sont prévues entre la CENI et les leaders politiques, notamment ceux de l’opposition, afin d’explorer ensemble des solutions réalistes pour un processus plus inclusif. La CENI entend également mettre en œuvre toutes les recommandations de l’audit externe, principalement la publication anticipée des listes des électeurs.
Le fichier électoral, qui compte près de 44 millions d’électeurs, a déjà été remis à l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et forme le soubassement du fichier général de la population. Denis Kadima a insisté sur le fait que la CENI agit en toute indépendance pour assurer le déroulement d’élections transparentes et dignes de confiance de l’opinion publique.
On notera que, contrairement à son communiqué N°025 du 12 juin 2023, la CENI renvoie à une date ultérieure l’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth, province du Maï-Ndombe, en attendant la tenue d’ultimes consultations avec les autorités sécuritaires.
Au vu de ces informations, il est important de souligner l’importance d’une approche réaliste en ce qui concerne les élections générales de décembre 2023. Le respect de la constitution et des lois aux bonnes normes et pratiques électorales doit être priorisé pour assurer le déroulement d’élections transparentes et pacifiques.