RDC : le Royaume-Uni s’inquiète des atteintes aux droits de l’homme et condamne le soutien extérieur aux groupes armés

La situation en République Démocratique du Congo (RDC) continue d’inquiéter la communauté internationale et les atteintes aux droits humains ainsi que les violations du droit international humanitaire dans la partie Est du pays par des groupes armés continuent de faire l’actualité. Le rapport du Groupe d’experts des Nations-Unies sur la RDC a entraîné une réaction de la part du Royaume-Uni, qui s’est déclaré préoccupé par la situation dans le pays.

Dans une déclaration publiée le 22 juin, l’envoyée spéciale du Royaume-Uni pour les Grands Lacs, Alison Trorpe, a condamné le soutien extérieur apporté aux groupes armés, notamment le M23, les FDLR, les ADF et la CONDECO. Elle a également appelé toutes les parties en conflit à tenir leurs engagements dans le cadre des processus de paix diplomatiques régionaux de Nairobi et de Luanda, qui offrent selon elle le meilleur moyen de parvenir à une paix durable.

Cependant, elle a souligné que pour cela, une désescalade immédiate de toutes les parties et un respect de la souveraineté étaient nécessaires. Elle a également insisté sur le respect des droits de l’homme de tous les Congolais et la nécessité de tenir pour responsables ceux qui ont commis des violations des droits de l’homme et des abus. Selon elle, la violence doit cesser pour donner au dialogue et à la paix une chance de réussir et pour que ceux qui ont enduré d’importantes souffrances puissent reconstruire leur vie.

Le Royaume-Uni tient à remercier le Groupe d’experts des Nations Unies sur la RDC pour son rapport final et appelle tous les États membres à coopérer pleinement avec le Groupe d’experts. Le pays se tient aux côtés de ceux qui recherchent un avenir plus pacifique pour la région.

Cette déclaration montre que la RDC continue d’être sous le feu des projecteurs de la communauté internationale en raison de la situation politique et sécuritaire dans le pays. La lutte contre les groupes armés et la violation des droits de l’homme est une priorité pour les pays de la région et pour la communauté internationale, et la pression sur les dirigeants congolais pour que des mesures soient prises pour protéger la population civile, est en train de s’accroître.