Le leader politique congolais Martin Fayulu, qui avait terminé deuxième à la présidentielle de 2018, s’est retiré du processus électoral en RDC. Le président du parti politique ECIDé a annoncé que ce retrait était dû à un fichier électoral corrompu, qui pourrait favoriser un nouveau hold-up électoral. Cette décision a été accueillie avec une grande déception pour ses partisans, qui avaient l’intention de lui redonner la popularité qu’il avait eue en 2018. Bien qu’aucun nouveau communiqué n’ait été publié de la part de Fayulu, il semblerait qu’il envisage de revoir sa décision.
Le porte-parole de Martin Fayulu, Jean-Marc Kabunda, a appelé la CENI à faire auditer le fichier électoral par un organisme extérieur avant de déposer leurs candidatures. Appeler à des élections crédibles, transparentes et impartiales est crucial pour éviter une réédition de la fraude qui a eu lieu en 2018 et qui a plongé le pays dans un chaos politique.
Cependant, certains de ses partisans, tels que Ados Ndombasi, ont déjà exprimé leur insatisfaction face à sa décision de se retirer du processus électoral et ont appelé à la révision de celle-ci pour permettre au parti de participer aux élections qui doivent se tenir en décembre prochain.
La question qui se pose maintenant est de savoir si Martin Fayulu va réellement faire un retour en arrière sur sa décision. Craint-il un deuxième échec après celui de 2018 ? Soutiendra-t-il plutôt la candidature d’un autre membre de l’opposition ? Ce retrait aura-t-il un impact sur le processus électoral en RDC dans les mois à venir ? Autant de questions qui demeurent en suspens et qui nécessitent de suivre de près l’actualité politique congolaise pour en comprendre les enjeux.
En conclusion, la question de l’élection présidentielle en RDC est un enjeu majeur pour l’avenir du pays, et il est essentiel de veiller à l’intégrité et à la transparence du processus électoral afin de garantir une élection libre et équitable pour tous les Congolais.