La justice militaire congolaise a prononcé la condamnation à mort de douze personnes accusées de terrorisme dans l’affaire des assaillants de Kwamouth, dans la province du Mai-Ndombe. Selon l’Agence congolaise de presse, les accusés ont été reconnus coupables de leur participation aux affrontements entre les communautés Yaka et Teke. Le conflit, qui a débuté à Kwamouth, a ensuite gagné les provinces de Kwilu et Kwango.
Dans cette affaire, sept prévenus ont été acquittés en raison de l’insuffisance des charges, tandis que le tribunal est resté déclaré incompétent pour juger une personne mineure. En tant que tel, il est clair que les autorités congolaises sont prêtes à agir contre les assaillants de Kwamouth et contre les membres des groupes armés qui opèrent dans les différentes provinces congolaises.
Le conflit à Kwamouth a été l’origine du phénomène connu sous le nom de « Mobondo » qui se traduit par la création de groupes armés, composés principalement de jeunes, qui ont semé la terreur dans les périphéries de Kinshasa, dans le Kwango, dans le Kongo Central et dans les provinces du Grand Bandundu. La situation est devenue la source de nombreux déplacements forcés et a déstabilisé l’autorité de l’État.
Les autorités congolaises attribuent cette flambée de violence à des acteurs politiques qui chercheraient à saper l’autorité de l’État en utilisant des groupes armés à leur service. Cette accusation a été soutenue par l’église catholique qui a appelé à une enquête sur ce phénomène.
En somme, ce jugement est une victoire pour le gouvernement congolais qui a souhaité mettre un terme aux violences meurtrières orchestrées par les groupes armés dans le pays. Espérons que cette décision contribuera à la promotion de la paix et de la sécurité dans les régions touchées.