Les élus de l’Assemblée provinciale de l’Équateur viennent de mettre en place un édit pour assurer la sécurité sociale des députés provinciaux en vue de l’octroi d’une pension de retraite. La pension couvrira la durée de leur vie grâce à la création de « Sécurité sociale pour les parlementaires » (Sesopa), une structure qui permettra de retenir 10 % des émoluments des élus, logés dans un compte bancaire. Le projet a été adopté lors d’une plénière le 21 juin dernier.
Cette pension de retraite fait partie du régime spécial de sécurité sociale pour les parlementaires couvrant certains risques sociaux tels que la maladie, le décès, les risques liés à l’exercice du mandat parlementaire, la vieillesse ou la pension de retraite ou la maternité. Un édit relatif à la sécurité sociale des députés provinciaux en vue de l’octroi d’une pension de retraite qui couvre la durée de sa vie avait d’ailleurs été voté en 1988.
Cette initiative vise à permettre aux députés provinciaux d’avoir une retraite confortable en fin de carrière. Elle respecte également les textes de lois nationales en la matière. En effet, l’article 83 alinéa 7 du règlement intérieur de l’Assemblée provinciale dispose que, au cours de la législature, l’Assemblée provinciale élabore et adopte un édit relatif à la sécurité sociale des députés provinciaux en vue de l’octroi d’une pension de retraite qui couvre la durée de sa vie. Ainsi, grâce à l’adoption de cet édit, les députés provinciaux de l’Équateur auront droit à une pension jusqu’à la fin de leur vie.
Cependant, cette mesure divise l’opinion publique. En effet, certains Congolais estiment que les députés provinciaux ne devraient pas bénéficier d’avantages sociaux alors qu’une grande partie de la population n’a pas accès aux services de santé de base et vit dans la pauvreté. D’autres, en revanche, considèrent que les députés provinciaux ont droit à une retraite décente et qu’il est nécessaire de les assurer contre les risques liés à l’exercice de leur mandat parlementaire.