Le Festival panafricain de musiques (Fespam) se prépare activement pour son 11e édition qui aura lieu du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville et à Kintélé. Une délégation du ministère de la Création culturelle a effectué une visite des différents sites retenus pour accueillir l’événement en présence du maire de Brazzaville, du commissaire général du festival et d’autres personnalités impliquées dans son organisation.
Les sites visités pour accueillir le festival sont Mayanga, l’école primaire de Kintélé, le stade Alphonse Massamba Débat, l’espace de CNRTV de Kombo et le Musée de l’histoire à Mpila. L’objectif de cette ronde était d’évaluer les sites choisis pour s’assurer de leur adéquation avec les propositions et suggestions du commissariat général, des services sanitaires et de sécurité.
Le commissaire général du festival, Gervais Hugues Ondaye, a fait part des difficultés rencontrées, notamment la distance entre l’emplacement du podium et la tribune au site Massamba Débat. Toutefois, ces problèmes ont pu être résolus rapidement grâce à l’ingéniosité du comité d’organisation. Des couloirs ont été ajoutés pour écourter la distance et ainsi faciliter le passage des autorités lors des discours.
Pendant le festival, les différents sites seront répartis selon les arrondissements pour permettre un accès facile à tous les participants. En effet, la population de Bacongo, Makélékélé, et Mfilou seront dirigées vers le site d’Alphonse Massamba Débat. De son côté, Poto-Poto, Ouenzé, et Talangaï se rendront au Musée de l’histoire à Mpila, et du côté sud de Brazzaville tout le monde est attendu à Mayanga dans le 9e arrondissement. Toutefois, pour ceux qui ne pourront pas se rendre à ces endroits, un site d’appoint sera créé dans la zone de Poto-Poto et Moungali pour assurer une représentation homogène de toutes les communautés étrangères, en particulier celles d’Afrique de l’Ouest.
La ministre de la Création culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Lydie Pongaut, a insisté sur l’importance de la propreté des sites d’accueil, en appelant les maires des arrondissements concernés à prendre en charge l’assainissement des environs. Pour cela, une petite équipe sera missionnée pour assurer la gestion des déchets et la mise en place des sanitaires afin de garantir une hygiène optimale tout au long du festival.
Le comité d’organisation a déjà commencé la planification de l’après-programmation pour chacun des sites. Cette édition populaire est un événement important pour la promotion de la musique panafricaine, et les autorités congolaises espèrent que la réussite de cette édition permettra de renforcer l’attractivité du pays sur le plan culturel en Afrique et dans le monde.