La situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC) ne cesse de susciter des réactions, avec le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila, qui a récemment tenu à fustiger la « l’incapacité notoire » du gouvernement actuel à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans plusieurs provinces du pays, notamment à l’Est du pays où il a abandonné les zones contrôlées par les forces étrangères.
À l’Ouest, la situation est marquée par le conflit interethnique entre les communautés Teke-Yaka dans le territoire de Kwamouth. Le gouvernement et certains membres du clergé catholique parlent d’une manipulation de ce conflit par des hommes politiques ayant des intérêts économiques. Le FCC dénonce également une instrumentalisation de l’appareil judiciaire à la solde du régime Tshisekedi.
Dans un autre chapitre, le FCC a déploré la gestion chaotique du pays, caractérisée notamment par le tribalisme, le détournement ostentatoire de deniers publics, la corruption, la concussion, et l’enrichissement illicite. Cette formation politique appelle la communauté internationale à sanctionner les auteurs et commanditaires de ces actes.
Par ailleurs, la RDC vient de signer un accord historique avec la Cour Pénale Internationale pour lutter contre l’injustice et garantir la justice pour les victimes. L’accord renforce la coopération judiciaire dans le cadre des crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
La sonnette d’alerte a également été tirée sur l’état nutritionnel de la population congolaise, avec 67 millions de personnes touchées par l’insécurité alimentaire, et les zones les plus affectées. Des solutions ont été proposées pour faire face à cette crise.
Enfin, plusieurs personnalités politiques ou de la société civile ont marqué l’actualité récente, comme Julienne Lusenge qui a été nommée coordinatrice adjointe du mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba en RDC, ou encore la famille du professeur Lobo Kanza qui a organisé une journée de recueillement suite à sa mort.
Toutefois, la situation politique et sécuritaire en RDC reste préoccupante, et requiert une action urgente et concertée de toutes les parties prenantes pour un retour à la paix et à la stabilité.