République démocratique du Congo : les opposants de plus en plus réprimés
Matata Ponyo, l’ancien Premier ministre et sénateur de la République démocratique du Congo a été interdit d’accéder à la salle où il devait tenir une conférence avec les étudiants de la province de Kwango. Le gouvernement provincial évoque un boycottage collectif de l’opposant politique par la population, mais aussi des raisons sécuritaires. Selon Adelar Nkisi, porte-parole du gouvernement provincial, Matata Ponyo aurait détourné plusieurs projets du Kwango pour les mener au Maniema et aurait très mal géré le dossier Bukangalonzo.
De plus, les autorités ont demandé à tous les partis politiques de reporter ultérieurement leurs activités prévues dans la ville de Kikwit, en raison de la situation sécuritaire précaire concernant les miliciens Mobondo et l’insuffisance des éléments des forces de l’ordre.
Cette interdiction s’ajoute à la vague de répression contre les opposants politiques en République démocratique du Congo. La tension monte alors que l’opposition est de plus en plus réprimée par les forces de l’ordre. Les médias montent également au créneau pour dénoncer la situation, mais les violences persistent malgré leurs appels à la retenue.
En parallèle, la RDC cherche à renégocier les contrats passés avec la Chine, mais le processus s’avère difficile. Les autorités congolaises souhaitent une répartition plus juste des bénéfices, mais Pékin n’entend pas facilement revoir les termes convenus. Le pays doit donc faire face à un contexte politique et économique délicat, qui rend l’avenir incertain.