La situation en République Démocratique du Congo est une fois de plus sous les feux des projecteurs. Deux miliciens Mobondo ont été arrêtés par la police. Ils sont accusés d’avoir assassiné plusieurs personnes dans le cadre de leurs incursions dans la province du Kwilu. Le véritable chef de la milice, appelé « Américain », les aurait armés, puis soumis à des pratiques superstitieuses avant de les lancer dans le terrain.
Parmi les miliciens arrêtés, Mosengo Munzimba Muntu Mosi est présumé avoir mutilé les corps de deux personnes à Misia. Kafuti Kibwa est poursuivi pour le même chef d’accusation. La récente confrontation de cette milice avec les forces de police a fait une dizaine de morts dans leur camp, six ont été arrêtés.
De plus, une nouvelle milice Mai-Mai a été signalée dans l’est du pays. Les populations civiles sont en danger et la situation sécuritaire est des plus inquiétantes. Les autorités congolaises ont lancé un appel d’offres pour la conception et la construction d’un bâtiment public à Kinshasa, alors que l’interdiction de la conférence de l’ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo à Kenge soulève des questions quant à la restriction de la liberté de parole en RDC.
Par ailleurs, la Fondation HJ se mobilise en solidarité avec les victimes des récentes inondations dans le Sud-Kivu. Cependant, les mesures disciplinaires prises contre CML13TV et ses animateurs pour discours de haine mettent en évidence le problème de la liberté de parole dans le pays.
Enfin, la rencontre des chefs d’État congolais et chinois permet de renforcer la coopération en matière de sécurité et de défense. La République Démocratique du Congo reste confrontée à des défis sécuritaires majeurs, cependant la solidarité et la coopération entre les nations est sans doute la meilleure solution pour parvenir à une paix durable.