Répression des manifestations en RDC : le gouvernement reconnait la disproportion de l’utilisation de la force.

Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, a tenu une conférence de presse ce mercredi 24 mai à Kinshasa pour évoquer la récente manifestation de l’opposition réprimée par les forces de l’ordre. Au cours de cette conférence, il a reconnu que la force avait été utilisée de manière disproportionnée. Cependant, il a également souligné que la République Démocratique du Congo n’était pas le seul pays où les forces de sécurité se comportent mal, citant la France et les États-Unis comme exemples. Il a déploré le fait que les agents indisciplinés étaient singularisés dans ces pays, alors qu’en RDC le gouvernement était responsabilisé pour les actes de ces agents.

Ces déclarations ont été faites dans un contexte où les dénonciations des actes de violence commis par la police étaient vives. Le gouvernement congolais, les Nations Unies, l’Union Européenne, ainsi que plusieurs partis politiques de l’opposition et de la majorité ont tous dénoncé ces actes. Malgré cela, le président Felix Tshisekedi a vanté le professionnalisme de la police, affirmant qu’elle avait maîtrisé les voyous, sans révéler les détails sur les morts enregistrés.

Ces témoignages sur la récente manifestation en RDC montrent la complexité de la situation sécuritaire dans le pays. On peut ainsi s’interroger sur la manière dont les autorités peuvent réagir pour garantir la sécurité de la population et respecter les droits de l’homme. Les citoyens congolais méritent de vivre dans un environnement pacifique et de profiter de leurs droits fondamentaux.