La semaine dernière, l’opposition congolaise a organisé une manifestation à Kinshasa pour exprimer son mécontentement face à la situation politique actuelle. Cependant, la manifestation a été violemment réprimée par les forces de l’ordre, provoquant une vague d’indignation nationale et internationale.
Les réactions ont été nombreuses, notamment de la part des États-Unis, de l’Union européenne et de la Monusco. Tous ont condamné l’usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre congolaises. Les autorités américaines ont fait part de leur inquiétude quant à la brutalité infligée à un enfant mineur hospitalisé depuis la manifestation.
En réponse, le ministre congolais des Droits humains a regretté les actes commis par les forces de l’ordre et les évêques congolais ont dénoncé la répression « ignoble et sauvage ». La Cenco a également demandé une enquête indépendante pour établir les responsabilités sur les violations constatées.
Il est important de souligner que la manifestation était pacifique et que la répression brutale qui s’en est suivie est inacceptable. Le droit de se réunir, de la liberté d’expression et de la presse sont des droits fondamentaux pour une démocratie libre. Les autorités congolaises devraient se montrer plus respectueuses de ces droits et travailler à la construction d’un consensus national pour une transition politique paisible.