La répression violente de la manifestation de l’opposition samedi dernier à Kinshasa par les forces de l’ordre a suscité de vives réactions de la part de toutes les parties concernées. Le vice-Premier ministre de l’Intérieur congolais, Peter Kazadi, a reconnu l’usage disproportionné de la force, tout en soulignant que « la RDC n’est pas le seul pays au monde où les forces de sécurité ne se sont pas bien comportées ». En effet, il y a eu des répressions policières violentes dans d’autres pays, mais sans que cela ne reflète nécessairement la politique de l’Etat lui-même.
Cependant, les critiques ont continué de pleuvoir sur le gouvernement congolais, les Nations Unies, l’Union Européenne et plusieurs chancelleries ont exprimé leur préoccupation concernant les actes commis par la police envers les manifestants, surtout les mineurs. Ces critiques, contrairement à ce qui se passe ailleurs, sont centrées sur le gouvernement lui-même et non sur les agents indisciplinés en service.
Le président Félix Tshisekedi, pourtant, n’a pas rejeté la responsabilité sur la police congolaise, mais a plutôt vanté leur « professionnalisme » pour avoir maitrisé les « voyous » lors de la manifestation. Malgré cela, la situation en RDC continue de faire l’objet de vives discussions dans les médias et les réseaux sociaux.
Il est important de souligner que la République Démocratique du Congo n’a pas été épargnée ces derniers temps par les questions de sécurité, de corruption et de violences interethniques. Les efforts du gouvernement pour y faire face ont cependant été émaillés de critiques, parfois virulentes, qui ont mis en doute la capacité du gouvernement à résoudre efficacement ces problèmes.
En fin de compte, il est essentiel que le gouvernement prenne des mesures concrètes, efficaces et transparentes pour s’attaquer aux problèmes de sécurité et de corruption dans le pays. Cela ne peut se faire qu’en renforçant les institutions et en garantissant la responsabilité de chaque agent en service. Toute autre tentative pour manipuler ou étouffer les voix critiques ne ferait que prolonger les problèmes de la RDC.