Répartition des sièges pour les législatives en RDC : une avancée politique malgré une situation tendue

La République Démocratique du Congo (RDC) se prépare pour les élections législatives de 2023. Le processus électoral suit son cours, après l’audit du fichier électoral, qui a retiré plus de 3 millions d’électeurs. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déposé l’avant-projet de loi au ministre de l’Intérieur, répartissant les sièges par provinces pour les législatives.

Selon cet avant-projet, Kinshasa obtiendra 56 sièges, suivi du Nord-Kivu (47 sièges, siège non enrôlés intacts) et du Sud-Kivu (32 sièges). Pour les zones géographiques, le Grand Kivu arrive en tête, avec 91 sièges, suivi du Grand Katanga (74 sièges) et du Grand Kasai (68 sièges). Cette répartition diffère de celle de 2011, en raison de l’augmentation du nombre d’électeurs inscrits, qui était de 32 024 640 en 2011, contre 40 371 439 en 2018.

Cependant, la tension politique reste palpable en RDC, avec des inquiétudes grandissantes exprimées par la communauté internationale face à la répression violente des manifestations de l’opposition à Kinshasa. À cela s’ajoutent les conflits interethniques qui se multiplient, et les mains invisibles sanguinaires qui semblent les orchestrer.

Malgré tout, des initiatives sont en cours pour renforcer les capacités des jeunes et protéger leurs droits fondamentaux, avec des ateliers organisés par la Jeunesse Active pour la Paix (JAP). Il y a également des tentatives de renforcement de la coopération sino-congolaise, avec une visite historique du président Félix Tshisekedi en Chine pour aborder les enjeux régionaux et nationaux.

Enfin, le gouvernement congolais a porté plainte contre les auteurs de crimes du M23 et de l’armée rwandaise auprès de la Cour pénale internationale (CPI), signe d’une volonté de mettre fin aux conflits interminables qui ensanglantent le pays.

En conclusion, la répartition des sièges par provinces pour les législatives de 2023 en RDC est déterminée. Toutefois, la situation politique et sécuritaire reste fragile dans ce pays riche en ressources naturelles. Des initiatives pour renforcer la coopération et protéger les droits fondamentaux sont lancées, mais la tension reste palpable.