La Commission électorale nationale indépendante (CENI) vient de déposer l’avant projet de loi au ministère de l’Intérieur, après l’audit du fichier électoral, qui a conduit au retrait de plus de 3 millions d’électeurs pour les prochaines législatives. Les chiffres dévoilés, rapportés par Top Congo FM en exclusivité, dévoilent la répartition des sièges par provinces :
1. Kinshasa avec 56 sièges ;
2. Nord-Kivu avec 47 sièges, les sièges non-enrôlés intacts ;
3. Sud-Kivu avec 32 sièges ;
4. Haut-Katanga avec 31 sièges ;
5. Kwilu avec 28 sièges ;
6. Ituri avec 28 sièges ;
7. Kongo Central avec 24 sièges ;
8. Kasai Central avec 20 sièges ;
9. Kasai avec 19 sièges ;
10. Tshopo avec 17 sièges ;
11. Lomami avec 16 sièges ;
12. Sud Ubangi avec 16 sièges ;
13. Haut-Lomami avec 15 sièges ;
14. Kasai Oriental avec 14 sièges ;
15. Tanganyika avec 14 sièges (-1) ;
16. Sankuru avec 14 sièges (0) ;
17. Lualaba avec 13 sièges (0) ;
18. Kwango avec 13 sièges (+1) ;
19. Maniema avec 12 sièges (-1) ;
20. Equateur avec 12 sièges (0) ;
21. Mai Ndombe avec 12 sièges (0) ;
22. Mongala avec 11 sièges (-1) ;
23. Haut-Uele avec 11 sièges (0) ;
24. Nord-Ubangi avec 9 sièges (+1) ;
25. Tshuapa avec 9 sièges (-1) ;
26. Bas-Uele avec 7 sièges (0).
La comparaison avec les précédentes élections de 2011 démontre une variation de sièges selon chaque province et un nombre d’enrôlés qui évolue continuellement. Après l’audit du fichier, la CENI annonce un chiffre de 43 955 181 électeurs validés pour les élections à venir.
Les coulisses politiques en République démocratique du Congo sont souvent caractérisées par des tensions, des conflits interethniques, des accusations et des insinuations. Récemment, plusieurs fausses nouvelles ont circulé sur les réseaux sociaux à propos des sanctions présumées du Conseil européen contre Félix Tshisekedi et ses collaborateurs, mais cette information a depuis été démentie. Dans le même temps, le président Tshisekedi s’est rendu en Chine pour renforcer les relations bilatérales et discuter de projets communs avec les dirigeants du pays.
Le gouvernement congolais a également dû faire face à de nombreuses accusations de la part des organisations de la société civile, qui reprochent aux forces de l’ordre d’avoir réprimé une manifestation de l’opposition. La communauté internationale, notamment les États-Unis, suit de près la situation dans l’est de la RDC, où une crise humanitaire et sécuritaire persiste malgré les efforts déployés pour parvenir à des élections libres et équitables.
En outre, des révélations ont été faites sur le recrutement ethnocentrique dans les forces de sécurité de la RDC, où des policiers rwandophones ont été payés par une entreprise minière. Dans ce contexte, des propositions ont été faites pour préserver l’environnement dans la province du Kasai.
En somme, la RDC se dirige vers les élections législatives et doit faire face à une multitude de défis et d’accusations. La CENI travaille activement à la préparation du scrutin, tandis que le gouvernement congolais et les acteurs politiques cherchent à résoudre les conflits interethniques et à préserver la paix et la stabilité dans le pays.