» RD Congo : Interpellation du Ministre de l’intérieur sur les violences policières lors des manifestations pacifiques du 20 mai 2023″.

La situation en République Démocratique du Congo continue de faire parler d’elle. Suite aux actes de barbarie commis par la police lors de la marche du 20 mai 2023, le député national Ados Ndombasi a déposé une question orale avec débat au sein de l’Assemblée nationale afin d’interpeller Peter Kazadi Kankonde, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières.

Le député veut des explications sur les présumés membres de l’UDPS qui ont opéré aux côtés de la police et qui ont équipé des milices de machettes pour terroriser les paisibles citoyens exerçant leur droit constitutionnel. Il met en cause les critères de recrutement au sein de la Police nationale congolaise, le type de formation qui leur est dispensée, les équipements mis à leur disposition ainsi que sur leur solde.

En effet, les images de manifestations de répression policière circulent sur les réseaux sociaux et laissent planer le doute sur l’état des forces de l’ordre en République Démocratique du Congo. La communauté internationale doit agir pour écarter les risques de conflit.

Par ailleurs, la situation à la mine de Bisunzu en RDC semble également préoccupante. Les craintes d’infiltration de policiers rwandais et de tensions ethniques se font de plus en plus sentir.

Malgré cela, des initiatives positives émergent. À l’instar du nouveau parti LGD qui veut bousculer la politique congolaise ou encore la CENI qui remet l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges.

Dans ce contexte de divergences d’opinions, il est important que les acteurs politiques poursuivent leurs efforts pour trouver des solutions justes et équilibrées. L’unité de la corporation enseignante, qui fait face à des tensions à l’approche de la grève des enseignants, doit être préservée pour ne pas altérer davantage les conditions de l’éducation des enfants congolais.

Enfin, nous ne pouvons oublier les violences faites aux femmes, et plus particulièrement les 11 filles mineures violées dans la province du Kwango. La communauté internationale doit agir pour faire cesser cette violence trop longtemps banalisée.

La République Démocratique du Congo doit pouvoir faire face à ses défis en toute sérénité pour construire l’avenir de son pays.