La situation sécuritaire en République Démocratique du Congo est une des préoccupations du gouvernement et des habitants du pays. Le ministre de l’Intérieur, sécurité et décentralisation Peter Kazadi a souligné lors d’une conférence de presse à Kinshasa que la milice Mobondo, qui sème la terreur dans l’Ouest du pays, était déjà active dans la province du Kongo-Central. Il a également affirmé que les tireurs de ficelles se trouvaient dans les partis politiques et même à l’Assemblée nationale. Il en a conclu que cette milice avait pour objectif d’affaiblir le pouvoir en place en s’attaquant à tous les symboles de l’Etat.
Le processus électoral a également été au centre des échanges lors de cette conférence de presse. Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur a affirmé que le projet de loi sur la répartition des sièges avait été reçu de la CENI et que le processus électoral était donc irréversible. Toutefois, l’opposition organise des sit-in devant la CENI pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de la situation électorale tendue.
Par ailleurs, le gouverneur de la province du Kongo-Central a interdit à Moïse Katumbi de s’y rendre, ce qui soulève des interrogations. Enfin, des initiatives positives ont été prises pour renforcer les capacités des jeunes en matière de protection des droits humains et des plaintes ont été déposées auprès de la CPI contre les responsables des crimes du M23 et de l’armée rwandaise.
En somme, la situation sécuritaire et électorale en RDC reste tendue et les autorités font face à plusieurs défis pour garantir la stabilité du pays.