Le gouverneur de la province du Kongo-Central, Guy Bandu Ndungidi a été rappelé à Kinshasa par le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Péter Kazadi pour des raisons de « consultation ». Cette convocation intervient juste après que Moïse Katumbi ait été empêché d’entrer au Kongo-Central par la police nationale congolaise pour tenir son meeting à Mbanza-ngungu.
Dans une correspondance adressée au gouverneur, Péter Kazadi a signifié qu’il y avait « extrême urgence » de le rejoindre à Kinshasa. Cette situation inquiétante montre une tension grandissante en République Démocratique du Congo.
Malheureusement, la RDC subit déjà une crise qui met en péril la stabilité du pays. Les problèmes politiques, économiques, sociaux et humanitaires s’aggravent. Les conflits interethniques, les épidémies de maladies ainsi que les diverses manipulations politiques plongent les populations dans l’incertitude et la peur.
Dans le but de protéger les droits humains et de renforcer la démocratie, la JAP a récemment organisé un atelier de renforcement des capacités des jeunes en RDC. Ceux-ci doivent être en mesure de lutter contre les violations des droits humains et de promouvoir une reconnaissance internationale de la situation dramatique que vit la RDC.
Les récentes actions du gouvernement congolais suscitent l’inquiétude des organismes internationaux comme l’Union Européenne. En effet, suite à une fausse information sur les sanctions de l’Union Européenne contre le régime de Félix Tshisekedi en RDC, l’annonce d’une plainte déposée par la RDC auprès de la CPI contre les auteurs de crimes du M23 et de l’armée rwandaise et la répression violente de la manifestation de l’opposition à Kinshasa, les critiques se concentrent sur le gouvernement congolais.
Parallèlement, la visite de Félix Tshisekedi en Chine est considérée comme l’occasion de renforcer la coopération sino-congolaise et d’aborder les enjeux régionaux et nationaux.
Dans ce contexte, émerger un nouveau parti politique en RDC pourrait proposer des solutions concrètes pour sortir le pays de la crise. Cependant, la manipulation politique ou les mains invisibles sanguinaires, comme le montre le conflit interethnique actuel en RDC, peuvent compliquer les choses.
Dans l’est de la RDC, la situation de la population civile est préoccupante. Antony Blinken, Secrétaire d’Etat américain, a exprimé sa préoccupation lors d’un appel au président Tshisekedi. Le nouveau commandant de la MONUSCO a également été en visite à Bunia pour renforcer la coopération avec les FARDC dans la protection de la population civile.
Enfin, l’épidémie de choléra à Lubumbashi a finalement été prise en charge par le gouvernement congolais, mettant en avant le besoin d’une meilleure préparation et d’une réponse rapide pour protéger la santé publique en RDC.
Dans un pays qui subit autant de crises, la situation n’a jamais été aussi préoccupante. La République Démocratique du Congo a besoin d’une attention internationale immédiate et d’une résolution rapide de ses problèmes afin de garantir un avenir stable et prospère pour les générations à venir.