La scène politique en République Démocratique du Congo est actuellement marquée par des manifestations menées par l’opposition congolaise. En effet, quatre candidats, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Augustin Matata Ponyo, se sont réunis sur le boulevard du 30 juin, et ont organisé un sit-in devant la centrale électorale pour dénoncer le projet de tricherie préparé en faveur de Félix Tshisekedi. Ces mouvements d’opposition suscitent des tensions et des accès sur le boulevard sont bloqués et quadrillés par les forces de l’ordre.
Au cœur des revendications de l’opposition se trouve le processus électoral, qu’elle qualifie de chaotique, piégé et mal organisé. En effet, nombre de Congolais dénoncent l’absence de transparence de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et s’inquiètent de l’influence que celle-ci pourrait exercer sur les futurs dirigeants. Bien que la CENI soit censée aider les Congolais à choisir librement leurs dirigeants, certains craignent qu’elle ne favorise Félix Tshisekedi et ne roule pour lui.
Dans ce contexte, des personnalités engagées et des citoyens congolais redoublent d’efforts pour faire entendre leur voix. Les activistes politiques, tels que Bienvenu Matumo et Lexxus Légal, manifestent dans les rues pour dénoncer le dysfonctionnement de la CENI et l’organisation d’élections non transparentes. D’autres optent pour des modes d’expression différents en organisant des conférences de presse ou en lançant des campagnes de sensibilisation pour lutter contre la rougeole, par exemple.
Face à ces tensions politiques, le gouvernement congolais doit prendre des mesures pour répondre aux revendications de l’opposition et permettre une organisation d’élections transparentes et équitables. Cette situation démontre en tout cas la nécessité de mettre en place un système électoral légitime et démocratique pour permettre aux Congolais de choisir librement leur futur dirigeant.