La République démocratique du Congo est en proie à un conflit interethnique opposant les communautés Teke et Yaka dans les provinces du Kwango et de Mai-Ndombo, dont la capitale Kinshasa est au bord de l’embrasement. Selon les autorités congolaises, ces violences sont dues à une manipulation politicienne qui vise à fragiliser les institutions étatiques et à saboter l’autorité de l’Etat.
Les « Mobondo », des miliciens armés de machettes et de banderoles rouges, sont au cœur de ces violences. Ils ont combattu lors du conflit sanglant entre les communautés Teke et Yaka à Kwamouth et se sont retranchés à Batshongo au Kwango. Les autorités congolaises avancent l’implication de personnalités politiques et notabilités dans cette affaire, qui intoxiquent les populations et les incitent à s’entre-tuer.
Cependant, l’Eglise catholique en RDC avance une tout autre thèse, en affirmant que « des mains invisibles sanguinaires » à partir de Kinshasa se cachent derrière tous ces conflits. Selon les prélats catholiques, ces violences sont dues à une manipulation politicienne et économique pour des intérêts personnels.
Malgré les accusations et les démentis, la situation en RDC continue de s’enflammer et la sécurité des populations civiles est toujours contestée. La communauté internationale doit agir pour mettre fin à ces violences et garantir une paix durable en République démocratique du Congo.