Samedi 20 mai dernier à Kinshasa, la répression de la marche de l’opposition avait été très violente. Depuis lors, une publication virale a circulé sur les réseaux sociaux affirmant que l’Union Européenne étudiait des sanctions contre les responsables politiques du régime de Félix Tshisekedi. Cependant, cette information est fausse.
Bien que l’Union Européenne ait condamné cette répression, elle n’a pas évoqué de sanctions. Les mesures restrictives ou sanctions sont un outil de politique étrangère de l’UE utilisé dans le cadre d’une action intégrée et globale visant à préserver les valeurs de l’Union, la paix, la démocratie, l’Etat de droit, les droits de l’homme et les principes du droit international.
Il est important de noter que cette fausse information est intervenue dans un contexte très tendu à l’aube des élections générales prévues en décembre 2023 en République démocratique du Congo. L’opposition s’oppose à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui serait entrain de manigancer un « nouveau hold-up électoral » en faveur de l’actuel président, Félix Tshisekedi.
En résumé, cette publication virale annonce des sanctions de l’Union Européenne contre les responsables politiques du régime de Félix Tshisekedi en République démocratique du Congo, après la répression de la marche de l’opposition à Kinshasa. Cependant, cette information est fausse.