Cacophonie au sein des syndicats d’enseignants en RDC: le SYECO envisage de quitter l’intersyndicale

La secrétaire générale du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), Cécile Tshiyombo, estime que son organisation syndicale doit quitter l’intersyndicale des Syndicats, qu’elle qualifie de structure non reconnue par la loi et non permanente. Elle s’est exprimée après la publication de notre article concernant la cacophonie au sein de cette plateforme syndicale, dont elle est membre. Elle évoque un désaccord autour de la gestion de la grève décrétée au mois de mai pour réclamer de meilleures conditions de travail pour les enseignants : selon elle, il fallait décider de la suspension de la grève après son entrée en vigueur, après évaluation.

Godefroid Matondo, pour sa part, annonçait la suspension de la grève avant même son entrée en vigueur. Il soulignait également une avancée positive avec une paie complémentaire liquidée en urgence par le gouvernement, que Cécile Tshiyombo valide, mais pointe du doigt le fait qu’elle doit être remise directement aux enseignants. Cette situation met en évidence une nouvelle fois la corrélation difficile qui existe entre les différents syndicats d’enseignants.

On peut s’interroger sur la confiance et la cohésion qui devraient régner au sein de la corporation des enseignants en RDC. Face à cette situation qui persiste, notre rédaction CONGOPROFOND.NET suit de près l’évolution de la situation pour tenir ses lecteurs informés.

En fin de compte, il ressort que les défis sécuritaires, électoraux et sociaux sont des thématiques récurrentes en RDC, enveloppées de tensions, de dissensions et de fragilités. Les initiatives menées en faveur du renforcement des capacités des jeunes et surtout la promotion et la protection des droits humains montrent une lueur d’espoir pour que la démocratie puisse s’épanouir et que la RDC vive une vraie transition démocratique, conforme aux aspirations de ses citoyens.