L’insécurité règne en maître dans la province du Kwango en République Démocratique du Congo. En effet, après les récentes attaques de la milice Mobondo, au moins 11 filles mineures ont été violées selon la société civile locale. Les agressions ont eu lieu dans les villages Batshongo et Makengo.
La situation est alarmante car ces enfants victimes de viol n’ont bénéficié d’aucun soin de santé. Les hôpitaux sont restés sans personnel après le déplacement massif des populations causé par les atrocités et il n’y a aucune structure pour les prendre en charge. Les organisations de la société civile tirent la sonnette d’alarme et plaident auprès des acteurs humanitaires pour qu’ils approvisionnent les hôpitaux de la région pour la prise en charge des victimes des violences sexuelles.
Ces événements tragiques se déroulent dans un contexte d’affrontements entre les forces de sécurité et les miliciens Mobondo qui ont déjà causé la mort d’une dizaine de personnes au mois de mai 2023. La province du Kwango reste donc sous couvre-feu pour faire face à l’activisme de ces hommes armés.
Le sort de ces jeunes filles est d’autant plus alarmant que les violences sexuelles sont un fléau persistant en République démocratique du Congo. La population est à bout, et la société civile locale ne cesse de demander le soutien des acteurs humanitaires pour mettre fin à ces violences, qui causent des souffrances indescriptibles aux populations locales, en particulier aux enfants.
Il est temps que la communauté internationale agisse pour mettre fin à ces atrocités et viennent en aide aux victimes de violences sexuelles et à la population congolaise dans son ensemble.