Les tensions politiques en République Démocratique du Congo continuent de faire la une des médias. Cette semaine, c’est l’Assemblée provinciale de Mai-Ndombe qui a rejeté une nouvelle fois le réquisitoire du Procureur général près la Cour de cassation sollicitant les poursuites contre le vice-gouverneur Jack’s Mbombaka, cité comme commanditaire de l’agression du Procureur général près la Cour d’appel de Mai-Ndombe.
Cette agression, survenue il y a deux ans, a causé de nombreux départs de magistrats, dont ceux de la Cour d’appel et du tribunal de grande instance basés à Inongo. Malgré l’arrestation de sept jeunes qui auraient été utilisés pour l’attaque, le vice-gouverneur échappe encore aux poursuites.
En parallèle, la tension monte également autour de la vente de terres aux personnalités étrangères en RDC, qui est à l’origine de conflits fonciers entre les Teke et les Yaka. Les populations locales dénoncent une appropriation illégale de leurs terres et une vente au détriment de leur propre développement.
Dans le même temps, le processus électoral en vue des élections de 2023 continue d’avancer. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a franchi une étape décisive en vue d’élections libres et transparentes, malgré la présence de 3 millions de radiations sur le fichier électoral.
Enfin, l’opposition réclame un processus électoral transparent pour enfin atteindre la démocratie en RDC, tandis que les sportifs tentent de représenter fièrement leur pays aux finales des interclubs de la CAF.
En somme, le climat politique en République Démocratique du Congo reste tendu avec des enjeux liés à la justice, au développement, au foncier et à la démocratie qui continuent de faire la une des médias nationaux et internationaux.