« République Démocratique du Congo : La CENI franchit une étape décisive vers des élections libres en 2023 »

La République Démocratique du Congo est en passe de tourner définitivement la page du processus électoral après la révision du fichier électoral et l’étape importante franchie avec le dépôt de l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges par le président de la CENI, Denis Kadima, auprès du Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité Peter Kazadi.

Le dépôt de cet avant-projet de loi est un acte important qui permettra au gouvernement de l’envoyer au Conseil des ministres avant de l’acheminer au Parlement pour son adoption. La loi doit être promulguée entre le 1 et le 15 juin 2023.

Selon Denis Kadima, cette étape est décisive dans la ligne droite des élections, car il n’y a plus rien qui puisse arrêter le processus:

« Nous avons déposé l’avant-projet de loi auprès du Vice-premier ministre chargé de l’Intérieur pour le soumettre au gouvernement, qui à son tour va l’acheminer au Parlement afin qu’il soit adopté après débat. Il n’y a plus rien qui puisse nous arrêter, nous sommes vraiment dans la ligne droite vers les élections », a-t-il expliqué.

En République Démocratique du Congo, les tensions politiques persistent autour de la justice du foncier, du développement et de la démocratie. Le gouvernement, quant à lui, tente de faire la lumière sur les conflits fonciers qui opposent notamment les Teke et les Yaka.

Dans ce contexte tumultueux, l’opposition réclame un processus électoral transparent pour enfin atteindre la démocratie. Les yeux du monde sont tournés vers la République Démocratique du Congo et tous espèrent des élections libres et transparentes en 2023.

En attendant, Vodacom Congo s’engage pour la mise en place de la loi sur la sous-traitance en République Démocratique du Congo, tandis que la restructuration du cabinet de Félix Tshisékédi est en cours avec des nouvelles nominations et reconductions annoncées.

Cependant, l’interdiction des bars et des terrasses à proximité des écoles et des hôpitaux avant 15h à Kikwit provoque des réactions opposées chez la population.

Enfin, Moïse Katumbi est interdit de se rendre au Kongo Central, une nouvelle preuve de la dérive dictatoriale en RDC. Dans le même temps, la RDC dépose une plainte à la CPI contre la coalition M23-RDF pour crimes et pillages de ressources naturelles.

Toutes ces actualités montrent que la RDC est encore plongée dans des tensions politiques et sociales. Cependant, la CENI a franchi une étape importante pour des élections libres et transparentes en 2023. Les mois à venir seront décisifs pour l’avenir du pays.