La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en République Démocratique du Congo (RDC) vient de franchir une étape cruciale dans le processus électoral en cours. Son président, Denis Kadima, a déposé l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges électoraux auprès du vice-premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, Peter Kazadi. Cette loi doit être adoptée par le Parlement avant d’entamer le traitement des candidatures pour les élections générales de décembre 2023.
Cette étape marque la fin de la révision du fichier électoral. La veille, les conclusions de l’audit externe du fichier électoral ont été rendues publiques. Les experts ont déclaré que le fichier électoral de la CENI était fiable pour la tenue des élections générales de décembre 2023. Néanmoins, il est apparu dans le rapport d’audit qu’il y avait eu des doublons d’électeurs et des mineurs enregistrés.
Cette actualité survient dans un contexte de crise humanitaire en RDC, où plus de 26 millions de personnes sont en insécurité alimentaire. La répression violente d’une manifestation de l’opposition congolaise a suscité l’inquiétude de la MONUSCO et de l’Union Européenne. Un accident de la route dans le Kasai Central a causé la mort de quatre personnes et en a blessé sept autres. Toutefois, des initiatives positives économiques ont émergé, comme l’engagement de Vodacom Congo en faveur de la mise en place de la loi sur la sous-traitance en RDC.
Il y a également des préoccupations quant à la répression de l’opposition congolaise, comme l’arrestation du député Mike Mukebayi Nkoso. De l’autre côté, un atelier de formation a été organisé pour renforcer les capacités des jeunes congolais en matière de droits humains et de gestion d’ONG. Par ailleurs, la RDC a déposé une plainte à la CPI contre le M23 et l’armée rwandaise pour violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international.
En somme, la RDC traverse une période marquée par des événements à la fois positifs et négatifs. Les actualités sont nombreuses et variées, des questions de politique intérieure aux préoccupations économiques en passant par les enjeux sécuritaires. Cette diversité est à prendre en compte pour une compréhension globale de la situation en RDC.