La situation en République démocratique du Congo ne cesse de susciter l’inquiétude de la communauté internationale suite aux récents événements politiques qui ont agité le pays. Moïse Katumbi, candidat proclamé à la présidentielle, a été interdit de se rendre au Kongo central, par la police qui répondait aux ordres du conseil provincial de sécurité. Cette décision a été très critiquée par l’entourage du candidat ainsi que ses alliés de circonstance.
Cette interdiction est considérée comme une atteinte aux droits de l’homme et une violation flagrante de la Constitution qui stipule dans son article 30 que « Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi ».
À la suite de cette interdiction, de nombreuses personnalités politiques ont dénoncé cette décision, jugeant qu’elle témoigne de la dérive dictatoriale du régime en place. Olivier Kamitatu, le directeur de cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi, en dit ceci : « En empêchant Moïse Katumbi de circuler librement dans son pays, Tshisekedi assume désormais ouvertement sa dérive dictatoriale. En RDC, le viol répété de la Constitution est devenu banalité. Katumbi ne sacrifiera pas sa population. Nous reviendrons ».
Martin Fayulu a également apporté son soutien : « Tshisekedi et ses affidés viennent de dépasser les bornes. Cette énième dérive dictatoriale est inacceptable ».
Le gouverneur du Kongo central, Guy Bandu, a été convoqué à Kinshasa par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur suite à cet incident.
En somme, cette interdiction de Moïse Katumbi de se rendre au Kongo central suscite des craintes sur le climat politique congolais. La violation des droits de l’homme et la dérive dictatoriale du régime en place sont devenues récurrentes en RDC, alimentant ainsi les tensions politiques dans ce pays.