Manifestation pacifique à Kinshasa : le parti politique CDD s’oppose à la balkanisation de la RDC et exprime son soutien aux forces de défense et de sécurité !

Le parti politique CDD (Convention Chrétienne pour la Démocratie), dirigé par Jean-Pierre Lisanga Bonganga, vient d’informer le gouverneur de la ville de Kinshasa de l’organisation d’une marche pacifique de protestation prévue pour le 28 mai prochain. Cette manifestation a pour objectif de s’opposer à la balkanisation de la République Démocratique du Congo, de soutenir les forces de défense et de sécurité, ainsi que le chef suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi. Celui-ci a pris une position ferme contre le régime politique du Rwanda, dirigé par Paul Kagame.

L’itinéraire de cette marche pacifique est connu : elle partirait de Lemba Terminus, pour arriver au Palais du peuple, où un mémorandum serait remis aux présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

Cette manifestation intervient dans un contexte politique tendu marqué par la restructuration du cabinet présidentiel, la mise en place d’un projet de loi sur la répartition des sièges électoraux, ainsi que la répression violente de l’opposition congolaise lors d’une autre marche pacifique.

On peut donc se demander si cette manifestation sera autorisée par les autorités, notamment après l’arrestation d’un député de l’opposition, Mike Mukebayi Nkoso.

Dans un autre registre, Vodacom Congo a annoncé son soutien à la mise en place de la loi sur la sous-traitance en RDC.

En dehors de la politique, la crise humanitaire persiste en République Démocratique du Congo, touchant plus de 26 millions de personnes en insécurité alimentaire.

Notons également un accident tragique survenu dans la province du Kasai Central, faisant quatre morts et sept blessés graves suite au renversement d’un camion transportant des personnes et des planches.

En somme, la situation en République Démocratique du Congo reste préoccupante, avec des avancées notables sur certains fronts, mais des difficultés et des défis persistants dans d’autres secteurs tels que la sécurité, la lutte contre la faim, et l’amélioration des droits humains.