La RDC dépose une plainte à la CPI contre le M23 et l’armée rwandaise pour violations des droits de l’Homme et du droit humanitaire international

La République Démocratique du Congo (RDC) a déposé une plainte contre le Mouvement du 23 mars (M23) et l’armée rwandaise à la Cour Pénale Internationale (CPI). Cette plainte, déposée par la ministre de la Justice Rose Mutombo, vise à poursuivre les auteurs de graves violations du Droit international humanitaire (DIH) et du Droit international des droits de l’homme (DIDH) commises entre 2022 et 2023 dans l’Est du pays.

La RDC est préoccupée par la violence de ces crimes qui touchent les populations civiles et les ressources naturelles pillées par les agents de la coalition RDF-M23. Les massacres de civils à Bambo et Kishishe, dans la province du Nord-Kivu, ont été commis par le M23 à la suite d’affrontements avec les milices locales. L’enquête du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme et de la MONUSCO a confirmé que les terroristes du M23 ont tué au moins 131 civils, violent et kidnappent des femmes et des enfants.

Le gouvernement congolais appelle la CPI à initier des poursuites pour que les auteurs de ces graves violations du DIH et du DIDH répondent de leurs actes. Kinshasa avait également invité le procureur de la CPI, Karim Khan, pour une visite prévue du 28 au 31 mai prochain dans la capitale congolaise et dans les provinces concernées par ces atrocités.

Cette nouvelle plainte de la RDC s’inscrit dans la dynamique de la cause de l’humanité pour lutter contre l’impunité des crimes à l’aide de moyens civilisés. La ministre de la Justice affirme que c’est le devoir de la RDC de faire en sorte que les auteurs des violations les plus graves de la communauté internationale répondent de leurs actes devant la Justice.

En somme, la RDC se comporte en acteur responsable face aux violations des droits de l’Homme et du droit humanitaire international perpétrées dans l’Est du pays.