Dans l’actualité de la République Démocratique du Congo, la milice dénommée « Forces du progrès de l’UDPS » suscite l’inquiétude de la population et des autorités. En effet, cette brigade spéciale, qui opère vêtue d’une tenue kakie et armée de manchettes, bâtons ou couteaux, a été aperçue en train de terroriser la population et de se joindre aux forces de l’ordre lors de la marche de l’opposition récemment réprimée. Pourtant, le Vice-premier ministre de l’intérieur et sécurité, Peter Kazadi, a réfuté toute existence d’une telle milice au sein du parti présidentiel. Il a expliqué que cette brigade « Forces du progrès » n’était pas celle créée par Etienne Tshisekedi. Cette affirmation contraste avec les témoignages de la population et la dénonciation de la Conférence épiscopale nationale du Congo, qui qualifie la brigade de milice officiellement entretenue.
Face à cette situation inquiétante, Ivan Kasongo, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), a demandé au VPM de l’Intérieur d’enjoindre les bourgmestres, chefs de quartiers et la police, à mettre fin aux activités de la structure « Forces du Progrès ».
Il est donc crucial de prendre en compte la gravité de la situation et de mettre fin aux activités de cette brigade qui agit en toute impunité.