La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) vient d’accomplir une nouvelle étape importante du processus électoral en République Démocratique du Congo (RDC). Lundi soir, le président de l’institution, Denis Kadima, a soumis l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges au Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité, Peter Kazadi. Ce texte est un élément clé pour l’organisation des élections législatives et présidentielles qui sont prévues en juin 2023.
Une fois adopté par le Conseil des ministres, le projet sera transmis au Parlement pour adoption définitive. La loi devra être promulguée entre le 1er et le 15 juin 2023, laissant ainsi amplement de temps aux partis politiques pour se préparer au scrutin.
« Il n’y a plus rien qui puisse nous arrêter. Nous sommes vraiment dans la ligne droite vers les élections », a déclaré Denis Kadima. Cette étape importante permet de tourner définitivement la page de la révision du fichier électoral et d’entamer la phase de réception et traitement des candidatures.
La CENI est déterminée à maintenir le cap malgré les différentes tensions politiques qui peuvent nuire au bon déroulement du processus électoral. Des manifestations de l’opposition ont été réprimées par les autorités et Moïse Katumbi, leader de l’opposition a été interdit de se rendre au Kongo Central.
Cependant, la CENI est encouragée par les observateurs qui sont confiants quant à la tenue d’élections libres et transparentes en RDC. La Commission a d’ailleurs demandé au gouvernement d’assurer la protection de ses observateurs pendant le processus électoral.
Malgré les difficultés politiques, les Léopards Congolais continuent de représenter fièrement leur pays dans les finales des interclubs de la CAF. Le football est un vecteur de rassemblement en RDC et permet de maintenir une certaine cohésion sociale à travers le pays.
En parallèle, la presse évoque les conflits fonciers, qui ont augmenté ces dernières semaines, la vente de terres aux personnalités étrangères étant à l’origine des tensions entre les teke et les yaka.
Le processus électoral reste donc un enjeu clé pour l’avenir de la RDC. Si les élections se déroulent dans de bonnes conditions et qu’un résultat crédible est accepté par toutes les parties prenantes, cela donnera des raisons d’espérer pour le développement démocratique du pays.