Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, est confrontée à une nouvelle forme d’insalubrité qui ne cesse de gagner du terrain. Malgré l’opération « Kin Bopeto » lancée par les autorités pour nettoyer la ville, certains endroits comme les ronds-points ont été transformés en décharges publiques. C’est le cas notamment du Rond-Point Yolo-Médical situé sur le croisement des avenues Université, Yolo et Bongolo, ainsi que celui de l’arrêt Mabaya sur les avenues Université et Victoire.
Ce phénomène est de plus en plus inquiétant, d’autant plus que les autorités ne semblent pas très réactives face à ce problème qui met en danger la santé des habitants de la ville. Les riverains s’interrogent sur les raisons de cette situation et sur les éventuelles mesures à prendre pour y remédier. Malheureusement, beaucoup de personnes prennent cette situation pour acquise, considérant la présence de ces montagnes de déchets dans leur voisinage comme une chose normale.
Bien que certains pensent que ces décharges sont le résultat de l’irresponsabilité des citoyens, d’autres remettent en cause le rôle des autorités dans cette situation, s’interrogeant sur les motivations qui les poussent à transformer les ronds-points en décharges à ciel ouvert et sans préavis.
Il est donc essentiel que les autorités prennent leurs responsabilités en construisant des décharges à proximité des habitations pour éviter ces situations. Les Kinois doivent également être conscients de l’importance de la propreté de leur ville et faire leur part en évitant de jeter les déchets n’importe où.
Il est urgent de trouver des solutions durables pour lutter contre l’insalubrité à Kinshasa et améliorer la qualité de vie des habitants. Ce problème ne doit pas être pris à la légère, car il a des conséquences graves sur la santé publique et sur l’environnement de la ville.