Claudine Waddel, née Claudine Masamba, réside actuellement en Écosse et est en procès contre six de ses sept frères, accusés d’avoir vendu frauduleusement un bien successoral, une parcelle située dans un quartier résidentiel de Kinshasa. En effet, Claudine Masamba ne reconnaît pas sa signature dans les documents de vente et estime qu’il n’y a jamais eu de conseil de famille pour autoriser la vente.
La plaignante a saisi le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Matete et d’autres institutions politiques et judiciaires pour faire valoir ses droits d’héritière de feu Masamba Makela Simon et espère que justice lui sera rendue. Elle n’est pas contre la sortie de l’indivision, mais elle souhaite que cela se fasse conformément aux règles établies en la matière.
Cette affaire soulève des interrogations sur les pratiques de vente immobilière en RDC, ainsi que sur la fiabilité des documents administratifs. Le respect des règles relatives à la succession et la nécessité d’un conseil de famille pour décider de la vente des biens successoraux sont autant de questions qui appellent des solutions.
Il est important que le droit de chaque héritier soit respecté pour éviter que des situations de ce genre, mélange d’intrigue familiale et de tripatouillages documentaires, ne se reproduisent à l’avenir. Le respect de la justice et des droits fondamentaux est la clé d’un développement harmonieux de la société congolaise.
Le dossier est à suivre pour savoir comment la justice congolaise traitera cette affaire et espérons que justice sera faite pour tous les héritiers.