La situation politique s’envenime en République Démocratique du Congo (RDC) après la répression violente par le pouvoir en place de la marche de l’opposition pacifique qui s’est organisée samedi 20 mai 2023 à Kinshasa. Les gaz lacrymogènes et les balles réelles ont été utilisés, ce qui a provoqué de nombreuses victimes y compris des élèves.
Pour l’Ensemble pour la République, parti cher à l’ancien Gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Tshapwe, cette violence démontre clairement que la RDC est loin de la démocratie. Le Secrétaire Fédéral de l’Ensemble pour la République a dénoncé un comportement barbare de la part du pouvoir en place, et a réclamé un processus électoral non chaotique, des améliorations pour la population, ainsi que la lutte contre l’insécurité.
Face à cette situation, l’opposition prévoit un sit-in pour le 25 mai 2023 devant le siège de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Cette manifestation pacifique a pour but de réclamer un processus électoral transparent. Les dernières déclarations du président Tshisekedi sur cette répression ont été critiquées par certains, notamment un député congolais. La société civile, quant à elle, mobilise les Congolais pour des élections libres et justes en RDC.
En somme, cette situation continue de faire débat en RDC, où la tension politique n’a fait qu’augmenter ces derniers jours.