En République Démocratique du Congo, l’opposition a organisé une marche pacifique le 22 mai 2023 à Kinshasa, qui a été réprimée de manière brutale par la police et l’armée congolaise. Moïse Katumbi, président de Ensemble pour la République, a été l’un des leaders de cette manifestation réprimée. Il a condamné cette répression sanglante des forces de l’ordre et de sécurité congolaises, qui a coûté la vie à de nombreux manifestants pacifiques.
Malgré cette triste situation, Moïse Katumbi a promis de continuer le combat pour toutes les victimes et pour l’ensemble des Congolais. Il a regretté que la répression de la manifestation se soit faite sous Félix Tshisekedi, avec qui ils ont milité ensemble dans l’opposition contre Kabila pour ces mêmes pratiques. Il a ainsi conseillé à son ancien collaborateur de revoir la lutte qu’ils ont menée ensemble pour sauver le peuple congolais.
Les quatre leaders de l’opposition ont également été bloqués par les services de sécurité à Ngaba, les empêchant ainsi d’atteindre le lieu prévu pour le rassemblement des manifestants. Cette répression a suscité l’indignation de la communauté internationale, qui a appelé à la paix et condamné la violence policière.
Par ailleurs, la République Démocratique du Congo a connu d’autres événements tragiques au cours de ces derniers jours. Une attaque meurtrière a eu lieu dans la province d’Irumu, une catastrophe naturelle a frappé la ville d’Uebu, et un incendie à Goma a tragiquement décimé une famille.
Enfin, le fichier électoral en RDC a été audité et malgré les corruptions, plus de 90% des électeurs sont validés. Un audit qui souligne cependant des doublons et des enrolements frauduleux. Dans cette lignée, on annonce une renégociation du contrat minier avec la Chine pour une exploitation plus équitable des ressources naturelles.
Le sort de la République Démocratique du Congo continue d’être sanglant et marqué par la lutte d’une opposition difficilement entendue.