Le samedi 20 mai 2023, une marche pacifique des partis politiques de l’opposition a été violemment réprimée par la Police nationale congolaise (PNC) en RDC. Cette journée a été marquée par plusieurs actes de violence gratuite signée par les éléments de sécurité congolais. Des mineurs, des compatriotes majeurs, des acteurs politiques et quelques journalistes ont subi des actes brutaux de la part de la PNC, d’après les témoignages recueillis après la marche. Dans un communiqué du ministère des Droits humains, ces agissements ont été fermement condamnés.
Malgré les impératifs de sécurité intérieure auxquels fait face la ville de Kinshasa et ses environs, le ministère des Droits humains estime que les actes de violence constatés sur les manifestants sont inacceptables. Par ailleurs, ce ministère rappelle aux citoyens leur responsabilisation collective et individuelle pour intérioriser les impératifs sécuritaires, tout en promettant une enquête urgente pour identifier et punir les responsables de ces actions inhumaines.
En dépit de cette condamnation officielle, le gouvernement congolais exige également la responsabilisation des dirigeants politiques de l’opposition notamment en ce qui concerne le non-enrôlement des mineurs dans des combats politiques. Le ministère de droits de l’homme porte également à la connaissance que le président de la République, Félix Tshisekedi, n’admettra en aucun cas la violation des droits de l’homme quelle qu’en soit la motivation.
Malgré cette situation, les leaders opposants de l’opposition Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sessanga, ont annoncé une nouvelle manifestation à partir de ce jeudi 25 mai devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur le boulevard du 30 juin. Le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila quant à lui, accuse les partis de l’opposition (ECIDé, LGD et Ensemble pour la République et Envol) de violation flagrante des orientations données à l’issue de la réunion d’harmonisation de cette manifestation.
Cependant, pour la paix et la sécurité intérieure en RDC, il est de vigueur que toutes les parties conviennent ensemble d’un plan d’action pacifique et non-violent qui préserve l’harmonie sociale dans le pays.