En République Démocratique du Congo, le contexte politique est tendu. Dans la province du Kongo Central, le gouverneur Guy Bandu a interdit, sans succès, la venue de Moïse Katumbi pour des raisons de sécurité. Katumbi, le leader d’Ensemble pour la République, avait prévu une tournée d’une semaine dans la province où il devait tenir des meetings et rencontrer ses soutiens.
Le podium qui avait été préparé pour son meeting a même été démonté par la police. Le gouvernement a proposé que le candidat limte ses activités à un seul lieu déterminé et à un seul jour, mais ce dernier confirme sa venue le jour prévu.
Cette décision a suscité un tollé sur les réseaux sociaux. De nombreuses personnes se sont indignées de l’attitude du gouverneur, qui semble mettre des bâtons dans les roues de l’opposant. D’autres estiment que cette réaction n’est pas surprenante, étant donné le contexte tendu depuis les manifestations de l’opposition pour des élections crédibles.
Ces dernières semaines, plusieurs actions ont été menées contre les opposants au régime en place. La répression de la marche de l’opposition à Kinshasa a été vivement dénoncée par la Lucha, qui s’efforce de mobiliser les Congolais pour des élections libres et justes en RDC.
Le président Tshisekedi, quant à lui, a rendu visite aux manifestants blessés à l’hôpital, une action qui a été saluée par de nombreux Congolais. Cependant, les propos du président sur la répression semblent avoir créé des dissensions, notamment parmi les députés.
La situation politique en RDC reste donc tendue, en raison des différentes actions menées par le gouvernement pour empêcher l’opposition d’avoir une voix. Toutefois, les Congolais restent mobilisés pour leur avenir et pour la tenue d’élections libres et justes.