Le parti au pouvoir en République Démocratique du Congo (RDC), l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a organisé une marche à Kinshasa en guise de soutien aux institutions de la République. La ligue des jeunes de l’UDPS a été mobilisée pour cette marche dont l’objectif était de manifester un soutien indéfectible au Président. La marche s’est déroulée sans incident majeur, à la grande satisfaction du Secrétaire Général de l’UDPS, Augustin Kabuya.
Cette mobilisation a permis de mettre en lumière la force politique de l’UDPS qui reste la première force politique la plus mobilisatrice, malgré les doutes de certains quant à leur capacité à contrôler la rue.
Pendant ce temps, l’opposition avait également convoqué une marche en vue de dénoncer la vie chère, l’insécurité dans la partie orientale du pays ainsi que l’hermétisme dans les préparatifs des élections de décembre prochain. Cette marche a été réprimée par la police pour non-respect de l’itinéraire indiqué par l’autorité urbaine.
Cette répression violente a été vivement dénoncée par la Communauté internationale, notamment les Etats-Unis, qui ont appelé à la paix et à l’arrêt de la violence policière. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a également condamné cette répression et pointé du doigt la complicité présumée de certains policiers avec des milices.
En outre, des attaques meurtrières continuent de sévir dans certaines provinces de la RDC, comme dans la province d’Irumu où une nouvelle attaque a eu lieu, faisant plusieurs morts.
La République Démocratique du Congo doit également faire face à une catastrophe naturelle à Luebo, avec la destruction de 60 maisons et des blessés signalés.
Enfin, un audit du fichier électoral en RDC a été effectué, avec un taux de validation de 92-93% des électeurs enregistrés. Cependant, des doublons et des enregistrements frauduleux ont été relevés, nécessitant une révision du fichier électoral.
Malgré tous ces événements, la RDC a engagé des négociations avec la Chine pour une exploitation plus équitable des ressources naturelles, notamment la renégociation des contrats miniers.
Toutefois, face à la tension politique grandissante et à l’insécurité chronique dans certaines régions, la RDC doit rester vigilante et veiller au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales de ses citoyens.