Manifestations pacifiques réprimées en RDC : les Etats-Unis s’inquiètent de la violence policière et appellent à la paix

Le 20 mai 2023, une manifestation pacifique organisée par l’opposition congolaise a été réprimée par les forces de sécurité de la RD Congo. Les Etats-Unis d’Amérique (USA) se sont dits « préoccupés » par cette répression violente lors d’une marche pour protester contre la préparation de la fraude électorale par le régime Tshisekedi, la vie chère et l’insécurité grandissante dans le pays.

L’agression d’un mineur par la police lors de cette manifestation a été déplorée par Washington qui a rappelé que son engagement envers le droit de se réunir, la liberté d’expression et la liberté de la presse est inébranlable. « Ces droits sont le fondement d’une saine démocratie », a souligné Lucy Tamlyn, ambassadrice des USA en RDC.

Les USA ont salué « l’affirmation par le ministre des Droits de l’homme de l’importance de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme », et rappellent leur soutien au « droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations ». Toutefois, ils insistent sur l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique.

Cet incident est un exemple de la situation instable et de l’insécurité grandissante en RD Congo. Les catastrophes naturelles liées aux conditions climatiques ne font que renforcer la vulnérabilité de la population dans certaines régions du pays, comme à Goma où un incendie tragique a décimé une famille entière à Himbi. Par ailleurs, les milices dans la province d’Ituri continuent de menacer la population et l’exploitation illégale des minerais se poursuit.

De plus, la renégociation du contrat minier avec la Chine a été annoncée pour une exploitation plus équitable des ressources naturelles. Cependant, des doublons et des enrôlements frauduleux ont été détectés dans le fichier électoral en RDC, ce qui pose des problèmes de transparence lors des futurs scrutins électoraux.

Face à cela, la CENCO dénonce la répression policière lors des marches pacifiques à Kinshasa et pointe du doigt la complicité présumée de certains policiers avec des milices. Le silence de certains quartiers bastions de l’opposition congolaise est également dénoncé.

En somme, le contexte politique et social en RD Congo est très tendu et nécessite une attention particulière de la part des autorités congolaises, mais également de la communauté internationale. Les événements de ces derniers jours rappellent la nécessité d’établir une démocratie stable et pacifique qui permettrait à la population de vivre dans des conditions de sécurité et de stabilité économique.